Renaitre à soi – Bonheur et relations (Partie 4)
Est-il possible que nos perceptions de la souffrance soient aussi un apprentissage ?
Sommes-nous influencés à souffrir ou non, dépendamment de notre éducation ou de nos modèles?
Parfois, nous avons l’impression, voire même la certitude, que notre état d’être dépend de ce qui se passe à l’extérieur. Par notre éducation, nous avons appris que notre entourage et les personnes que nous croisons sont souvent les responsables de ce qui nous arrive et de ce que nous vivons.
Est-il possible que nous ayons été mal éduqués ou mal informés?
Est-il possible que nous ayons perdu des années à regarder à la mauvaise place?
Je me suis longtemps questionnée sur ce sujet et j’arrive à croire qu’une grande partie de nos souffrances dépendent de nos perceptions.
S’éduquer autrement
Oui, notre éducation joue un grand rôle dans nos propres perceptions des choses et teinte notre rapport à la souffrance. La bonne nouvelle est qu’il est possible de changer notre degré de souffrance en modifiant notre perception de la situation.
Nous souffrons parce que nous percevons la souffrance dans notre regard. Non seulement nous la percevons, mais nous la vivons et nous l’alimentons inconsciemment par nos pensées qui sont le reflet de nos conditionnements et de notre éducation.
La question que j’ai envie de vous poser maintenant est la suivante :
Si vous possédiez le pouvoir de vous faire souffrir, ne pensez-vous pas que vous avez aussi le pouvoir de transformer votre regard et de transmuter la situation en possibilités de création et d’épanouissement?
C’est à vous et à vous seul de décider quelle perception nourrir en vous !
Le conte du mendiant
Voici un conte écrit par Eckhart Tolle que j’aime bien:
Un mendiant était assis sur le bord d’un chemin depuis plus de trente ans. Un jour, un étranger passa devant lui.
« Vous avez quelques pièces de monnaie pour moi ? » marmotta le mendiant en tendant sa vieille casquette de baseball d’un geste automatique.
« Je n’ai rien à vous donner », répondit l’étranger, qui lui demanda par la suite: « Sur quoi êtes-vous assis ? »
« Sur rien, répondit le mendiant, juste une vieille caisse. Elle me sert de siège depuis aussi longtemps que je puisse m’en souvenir. »
« Avez-vous jamais regardé ce qu’il y avait dedans ? » demanda l’étranger.
« Non, répliqua le mendiant, pour quelle raison ? Il n’y a rien. »
« Jetez-y donc un coup d’oeil », insista l’étranger.
Le mendiant réussit à ouvrir le couvercle en le forçant. Avec étonnement, incrédulité et le coeur rempli d’allégresse, il constata que la caisse était pleine d’or.
Je suis moi-même cet étranger qui n’a rien à vous donner et qui vous dit de regarder à l’intérieur. Non pas à l’intérieur d’une caisse, comme dans cette parabole, mais dans un lieu encore plus proche de vous : en vous-même.
« Mais je ne suis pas un mendiant », puis-je déjà vous entendre rétorquer.
Ceux qui n’ont pas trouvé leur véritable richesse, c’est-à-dire la joie radieuse de l’Être et la paix profonde et inébranlable qui l’accompagnent, sont des mendiants, même s’ils sont très riches sur le plan matériel. Ils se tournent vers l’extérieur pour récolter quelques miettes de plaisir et de satisfaction, pour se sentir validés, sécurisés ou aimés, alors qu’ils abritent en eux un trésor qui non seulement recèle toutes ces choses, mais qui est aussi infiniment plus grandiose que n’importe quoi que le monde puisse leur offrir.
Renaitre à soi
Nourrir les états du cœur et se transformer
Comme le moment où nous avons réalisé que la Terre n’était pas plate, mais bien ronde, nous avons maintenant, dans un sens, une explication comment guérir notre bagage, nos croyances et nos empreintes.
Le cœur est la porte vers notre réalisation et notre bonheur! Les recherches démontrent que le cœur est le centre de notre bien-être. Par le rythme et l’état émotionnel de notre cœur, nous pouvons être en harmonie ou en disharmonie. Dans un moment de stress par exemple, le cœur a un rythme plus accéléré qui affecte l’état du cerveau qui influence le type d’hormones générées, et ainsi, affecte ensuite le système nerveux et l’état du corps. Ces recherches démontrent également que lorsque nous habitons des états de bienveillance, de paix, d’amour ou même simplement un état de calme, ceci a un impact sur le rythme du cœur et ainsi transforme la biochimie du cerveau pour avoir des pensées plus claires, se sentir détendu et être bien dans notre corps.
Le centre du cœur, d’hier à aujourd’hui
En découvrant ces études fascinantes, je réalise comment plusieurs philosophies anciennes comme le bouddhisme, le yoga et autres nous transmettaient cette grande sagesse qui réside dans le cœur. La différence aujourd’hui est le fait que cette sagesse est confirmée par les recherches scientifiques d’une façon cartésienne, mesurable, technique et concrète. Ces résultats permettent à notre rationnel de comprendre et ils enlèvent les barrières et les ambiguïtés en lien avec une religion ou l’ésotérisme.
Est-ce ésotérique de prendre un moment pour être dans la gratitude? NON, c’est cultiver une attitude de conscience pour soi, pour les autres autour de soi et pour toute notre humanité et notre planète. En fait, imaginez si toute l’humanité se réveillait le matin avec une seule pensée et une seule attitude: rendre grâce à ce qui est présent et célébrer la vie ici et maintenant!
D’ailleurs, les études ont démontré que l’état de la gratitude ou l’appréciation sincère peut faciliter la guérison du corps humain et de l’esprit. L’appréciation sincère du cœur nous inspire et nous amène à ouvrir le champ des possibilités.
Alors, qu’attendez-vous pour être heureux? Ne cherchez plus, vous avez le secret d’une vie épanouie et d’une santé rayonnante à tous les niveaux… Il est possible de renaitre à soi, ici et maintenant… avec chaque inspire et expire, avec chaque pensée que vous choisissez… et n’oubliez pas que vos émotions sont la potion magique pour vos créations!